Le Fondateur de notre communauté, c’est Jésus-Christ lui-même.
Après plusieurs tentatives heureuses et difficiles de rassembler les catholiques d’origine congolaise (RDC) vivant dans la région d’Ottawa-Gatineau, une meilleure occasion se présenta lorsqu’à l’occasion d’une retraite des prêtres d’Ottawa dans les Laurentides (au Québec), en 2004, quelques prêtres africains se réunirent pour répondre à une demande venant de la communauté en ce sens. Un des abbés congolais, l’abbé Jacques KABANGU, à l’époque recteur de la cathédrale N.D d’Ottawa, révéla à ses confrères qui participaient à la retraite avec lui, le désir de trois mamans congolaises (Marie KALALA, Isabelle KADIMA et Nenette N’TEMA) qui, séparément et à des moments différents, l’avaient abordé pour lui manifester leur désir d’avoir une messe en rite zaïrois. L’abbé s’empressa d’en parler à l’archevêque, Mgr Marcel GERVAIS qui se montra très favorable.
Après la retraite, l’abbé Étienne N’Funi, mandaté par ses confrères prêtres pour coordonner cette initiative des laïcs congolais, est surpris de recevoir le coup de fil d’une autre maman congolaise (Bernadette INGUNGU) qui, sans lien apparent avec les trois autres, va lui apprendre l’existence d’une chorale catholique congolaise déjà organisée, qui ne cherche qu’un lieu de culte pour commencer à chanter et prier selon le « style zaïrois » du rite romain, et ainsi attirer les catholiques congolais éloignés du catholicisme en cette terre lointaine du Canada.
Cette aspiration se matérialisera avec la première messe en rite zaïrois concélébrée le 26 décembre 2004 à la paroisse St-Gabriel où l’abbé Étienne MFUNI BEYA est alors curé. D’autres messes seront célébrées dans différentes paroisses d’Ottawa comme Ste-Famille, N-D de Lourdes de Vanier, St L.M. Grignon de Montfort, Ste Marie-Médiatrice, etc.
Après plusieurs tentatives heureuses et difficiles de rassembler les catholiques d’origine congolaise (RDC) vivant dans la région d’Ottawa-Gatineau, une meilleure occasion se présenta lorsqu’à l’occasion d’une retraite des prêtres d’Ottawa dans les Laurentides (au Québec), en 2004, quelques prêtres africains se réunirent pour répondre à une demande venant de la communauté en ce sens. Un des abbés congolais, l’abbé Jacques KABANGU, à l’époque recteur de la cathédrale N.D d’Ottawa, révéla à ses confrères qui participaient à la retraite avec lui, le désir de trois mamans congolaises (Marie KALALA, Isabelle KADIMA et Nenette N’TEMA) qui, séparément et à des moments différents, l’avaient abordé pour lui manifester leur désir d’avoir une messe en rite zaïrois. L’abbé s’empressa d’en parler à l’archevêque, Mgr Marcel GERVAIS qui se montra très favorable.
Plus tard, le 3 septembre 2005, lors d’une assemblée générale à la Paroisse Sacré-Cœur d’Ottawa, la dénomination initiale de la communauté change sur base d’une proposition d’un de ses membres. En effet, dans le souci à la fois de faire ressortir l’identité congolaise de notre communauté et d’éviter la confusion avec la grande communauté congolaise d’orientation plus politique et culturelle et dont le sigle CCOG était trop proche de celui de notre communauté (CCCOG), Armand KAYOLO propose d’ajouter «BONDEKO» au nom en usage. À partir de ce moment donc, notre communauté est devenue la Communauté catholique congolaise Bondeko d’Ottawa-Gatineau (CCCBOG).
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Jusqu’en novembre 2005, on se déplaçait de paroisse en paroisse pour trouver un lieu soit pour notre messe dominicale (une fois par mois), soit pour une rencontre spéciale, soit pour nos AG ou nos réunions. Heureusement que la grâce va nous sourire un jour. En effet, pour se présenter et mieux se faire connaître auprès de lui, la CCCBOG invita Mgr Gérard St-Denis, alors vicaire épiscopal responsable du secteur francophone, à venir prier avec nous à N.D de Lourdes de Vanier, le 10 avril 2005, à l’occasion d’une de nos messes. À la fin de cette messe, le Président de la Communauté, Jean-Luc Ndombe, demande explicitement à Mgr le Vicaire épiscopal de nous trouver un lieu stable de culte. Mgr St-Denis transmit notre requête auprès de Mgr Marcel GERVAIS alors archevêque d’Ottawa. Quelques mois plus tard, Mgr l’archevêque nous a écrivait pour nous proposer la Paroisse St-Charles Borromée comme paroisse d’accueil.
C’est ainsi qu’à partir de novembre 2005, nous nous établîmes à St- Charles Borromée où, non seulement nous fûmes accueillis à bras ouverts, mais aussi bénéficiâmes de tant d’avantages dont la la référence à une adresse fixe et notoire, disponibilité de locaux essentiels, et surtout la célébration hebdomadaire de nos messes jusqu’alors mensuelles.
Mais le sédentariat à St-Charles Borromée ne fut pas de très longue durée. En 2010, pour des raisons indépendantes de la volonté des membres, notre paroisse d’accueil a dû commencer un processus de fusion avec la Paroisse Marie-Médiatrice. Au terme d’âpres et passionnantes négociations, en septembre 2010, la CCCBOG a dû, avec les paroissiens de St-Charles Borromée, rejoindre la Paroisse Marie Médiatrice et participer à la vie d’une nouvelle entité englobante : la Paroisse St Frère André.
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Le parcours n’a pas été facile. Pour que cette communauté soit debout, nous avons dû nous battre. Nous avons connu le mépris, le dédain, les incompréhensions, les calomnies, le découragement, la fatigue; mais nous avons tenu bon.
Nous avons tenu bon en pensant à Jésus; nous avons tenu bon en comprenant les enjeux et la valeur de l’œuvre pour laquelle nous nous battons. De fait, sachant que la communauté que nous voulions mettre sur pied était avant tout une communauté spirituelle et ecclésiale, nous avons été constamment à l’écoute de la Parole de Dieu; les genoux au sol, nous avons toujours interrogé Jésus, notre Maître et notre Seigneur, pour savoir ce qu’on devait faire. Et ses avertissements remplis d’amour et de sagesse nous revenaient constamment à l’esprit : «Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.» (Mc 8,34) Cette Parole de Jésus nous a toujours redonné la force, le courage et la passion de lutter devant les adversités. Ainsi, malgré les difficultés qui ont jalonné tout notre parcours, malgré la précarité des moyens et des ressources dont nous disposions, nous avons, grâce à la bénédiction du Seigneur et au dévouement des membres, accompli des œuvres dont nous pouvons être fiers.​
Sans être exhaustif, il importe de noter quelques événements marquants qui nous ont mobilisés et fait grandir: l’acquisition d’un lieu de culte et de rassemblement, l’acquisition des Règlements et statuts, des Patentes, du Numéro de charité, des Politiques internes, d’un logo de la communauté. Méritent mention l’évangélisation et la promotion du « rite romain selon les diocèses du Congo-Zaïre » -appelé couramment « rite zaïrois »- à travers les différentes paroisses d’Ottawa-Gatineau et d’alentours, le calendrier des activités de la communauté, les forums de rencontre, le soutien et la fraternisation entre les membres à travers les événements heureux et malheureux comme l’ordination du père Élie, la profession religieuse de sœur Julienne, les fêtes, les deuils et les funérailles, les mariages de Claudine et Pascal, de Noeline et Mike , d’Hélène et Lazare (…), les passages de Mgr Marcel Gervais et de son successeur Mgr Terrence Prendergast dans notre communauté, les retraites, les recollections, l’organisation des quêtes et des finances, la mise en place des structures de la communauté, la consolidation des liens avec notre paroisse d’accueil, sans oublier toutes les réalisations du CAT et du CP, une messe télévisée retransmise en différé, une autre messe dont le but n’était pas la rediffusion mais la sensibilisation des canadiens à l’avenir des 7 paroisses francophones (dont la nôtre) qui allaient être restructurées.
Des membres nous ont quittés, d’autres sont arrivés, d’autres encore sont partis puis revenus. Des gens apprécient, d’autres boudent. Au rythme et selon le souffle de l'Esprit-Saint, nous continuons à nous rassembler, à prier, à partager le pain de vie et à nous soutenir les uns les autres, toujours pour la plus grande gloire de Dieu et le Salut du monde.
(Note : Ce texte, publié dans notre site Web, est une révision que j’ai faite, depuis 2010, à partir du texte original écrit dans le défunt Bulletin de la CCCBOG, par Jean-Luc NDOMBE. Le présent texte a été relu par les abbés Albert KAUMBA et Aimé M’PEVO qui y ont ajouté leurs sages commentaires. L’abbé Etienne N’Funi, Jean-Luc Ndombe, toutes les personnes (presque) citées dans ce texte et plusieurs membres de la communauté Bondeko, ont été consultés pour témoignages personnels. Je remercie donc tout ce monde.
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Armand Kayolo
Président/CCCBOG (2009-2013)